En réalité, la famille
traditionnelle est la structure sociétale minimale viable et nous devons la
chérir.
Avant de réfléchir au
« modèles de familles », plaçons nous tout d’abords dans la perspective de l’enfant.
De quoi a besoin un enfant pour bien grandir ?
Rappelons tout d’abord cet
extrait du préambule de la déclaration des droits de l’enfant (1959) :
« Considérant que l’enfant, en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle, a besoin d’une protection spéciale et de soins spéciaux, notamment d’une protection juridique appropriée, avant comme après la naissance, Considérant que la nécessité de cette protection spéciale a été énoncée dans la Déclaration de Genève de 1924 sur les droits de l’enfant et reconnue dans la Déclaration universelle des droits de l’homme ainsi que dans les statuts des institutions spécialisées et des organisations internationales qui se consacrent au bien-être de l’enfance, Considérant que l’humanité se doit de donner à l’enfant le meilleur d’elle-même, L’Assemblée générale proclame la présente Déclaration des droits de l’enfant afin qu’il ait une enfance heureuse et bénéficie, dans son intérêt comme dans l’intérêt de la société, des droits et libertés qui y sont énoncés; elle invite les parents, les hommes et les femmes à titre individuel, ainsi que les organisations bénévoles, les autorités locales et les gouvernements nationaux à reconnaître ces droits et à s’efforcer d’en assurer le respect au moyen de mesures législatives et autres adoptées progressivement en application des principes suivants »
Le principe 6 quant à lui :
« L’enfant, pour l’épanouissement harmonieux de sa personnalité, a besoin d’amour et de compréhension. Il doit, autant que possible, grandir sous la sauvegarde et sous la responsabilité de ses parents et, en tout état de cause, dans une atmosphère d’affection et de sécurité morale et matérielle; l’enfant en bas âge ne doit pas, sauf circonstances exceptionnelles, être séparé de sa mère. La société et les pouvoirs publics ont le devoir de prendre un soin particulier des enfants sans famille ou de ceux qui n’ont pas de moyens d’existence suffisants. Il est souhaitable que soient accordées aux familles nombreuses des allocations de l’État ou autres pour l’entretien des enfants. »
Nous observons donc que les droits de l’enfant consacrent qu’un enfant ait besoin de sa mère et que le rôle du législateur est de mettre tout en œuvre pour offrir le meilleur de la société aux enfants ainsi que de le protéger. Il est donc déjà clair que le législateur doit se placer dans la perspective de l’enfant et non dans la perspective des désirs des adultes.
Nous allons développer maintenant, ce que apportent le père et la mère à l’enfant et nous verrons ainsi ce qu’ils apportent est essentiel au développement de l’enfant.
L’apprentissage humain se fait,
au moins lors de l’enfance, par imitation. En particulier, un enfant a besoin
de sa mère, car elle offre un modèle féminin. L’enfant a également besoin de
son père, car il offre un modèle masculin. Le père et la mère offrent un regard
différent et complémentaire sur le monde à l’enfant. Ainsi un père engage
souvent ses enfants dans des activités, dite d’activation, jugées plus risquées
par la mère, mais qui permettent à l’enfant de développer l’estime de soi. Les
enfants surprotégés ne sont souvent peu ou mal armés face au monde. Le rôle du
père ici est d’ouvrir l’enfant au monde, de l’émanciper (Theorizing the
Father-Child Relationship: Mechanisms and Developmental Outcomes, D. Paquette,
Human Development ; 47(1) ; pp 193-219 ; 2004).
La mère apporte le calme, la sérénité lors de situations de stress. Ce
dont les enfants ont également besoin afin de pouvoir explorer le monde.
Le père biologique apporte
davantage de chaleur et surveille de plus près ses enfants. Bien davantage que
les beaux-pères (plus autoritaires) et les petits-amis des mères (plus
permissives) (The Demography of Fathers: What Fathers Do ; S Hofferth, J
Pleck, J L Stueve, S Binachi, and L Sayer (2002) ; In: Handbook of Father
Involvement, ed. by C Tamis-LeMonde and N Cabrera, pp. 63-90, Lawrence Earlbaum
Associates, Mahwah, NJ.).
L’autorité parentale, ou plutôt son absence, lorsque les parents sont trop laxistes amènent les enfants à développer des comportements asociaux. Il est en de même lorsque les parents sont trop autoritaires, ce qui amène les enfants à développer des relations de force. La difficulté de maintenir une discipline constante et bien dosé est notable pour des mères célibataires. Nous observons donc déjà que le père biologique est mieux disposé à doser l’autorité que les beaux-pères (davantage autoritaire) ou les petits amis de la mère (trop laxistes). L’absence totale de père semble même assez néfaste. Par exemple, des données américaines (center for disease control) montrent que « 85% des enfants montrant des troubles du comportement viennent d’un foyer sans père », ce qui est 20 fois supérieurs à la moyenne. De la même façon d’autres statistiques aussi troublantes peuvent être produites (taux de suicide supérieur, davantage de fuite du domicile, davantage de problèmes liées à la gestion de la colère, problèmes d’addiction, etc…).
Nous pouvons donc conclure que le rôle que joue le père biologique ne peut être joué par un autre homme, et encore faudrait-il qu’il soit présent au foyer. Les pères occidentaux jouent à la bagarre simulée (rough-and-tumble play) avec leurs enfants, particulièrement avec leurs fils. Cette simulation confère à l’enfant confiance et le prépare à la compétition. La bagarre entre père et fils est aussi un bon exemple d'un processus de socialisation qui l’aide à réguler l'agression physique. Cette préparation au monde extérieur et à la compétition est particulièrement importante dans nos sociétés complexes à haut degré de compétition. Notons, finalement que les enfants qui grandissent dans un foyer où les parents ont des rôles clairement polarisés (maternels et paternels) sont davantage mobile, active, autonome et disposent d’une sociabilité plus élaborée, à la fois pour la compétition et la collaboration (Effets de la transformation des rôles parentaux, sur la construction de la personnalité de l’enfant ; J. Le Camus, M. de Léonardis, O. Lescarret ; La psychiatrie de l’enfant ; XXXII (1), pp 31-54 ; 1989).
L’autorité parentale, ou plutôt son absence, lorsque les parents sont trop laxistes amènent les enfants à développer des comportements asociaux. Il est en de même lorsque les parents sont trop autoritaires, ce qui amène les enfants à développer des relations de force. La difficulté de maintenir une discipline constante et bien dosé est notable pour des mères célibataires. Nous observons donc déjà que le père biologique est mieux disposé à doser l’autorité que les beaux-pères (davantage autoritaire) ou les petits amis de la mère (trop laxistes). L’absence totale de père semble même assez néfaste. Par exemple, des données américaines (center for disease control) montrent que « 85% des enfants montrant des troubles du comportement viennent d’un foyer sans père », ce qui est 20 fois supérieurs à la moyenne. De la même façon d’autres statistiques aussi troublantes peuvent être produites (taux de suicide supérieur, davantage de fuite du domicile, davantage de problèmes liées à la gestion de la colère, problèmes d’addiction, etc…).
Nous pouvons donc conclure que le rôle que joue le père biologique ne peut être joué par un autre homme, et encore faudrait-il qu’il soit présent au foyer. Les pères occidentaux jouent à la bagarre simulée (rough-and-tumble play) avec leurs enfants, particulièrement avec leurs fils. Cette simulation confère à l’enfant confiance et le prépare à la compétition. La bagarre entre père et fils est aussi un bon exemple d'un processus de socialisation qui l’aide à réguler l'agression physique. Cette préparation au monde extérieur et à la compétition est particulièrement importante dans nos sociétés complexes à haut degré de compétition. Notons, finalement que les enfants qui grandissent dans un foyer où les parents ont des rôles clairement polarisés (maternels et paternels) sont davantage mobile, active, autonome et disposent d’une sociabilité plus élaborée, à la fois pour la compétition et la collaboration (Effets de la transformation des rôles parentaux, sur la construction de la personnalité de l’enfant ; J. Le Camus, M. de Léonardis, O. Lescarret ; La psychiatrie de l’enfant ; XXXII (1), pp 31-54 ; 1989).
Donc, la mère et le père
biologique, dans la complémentarité de leurs différences, apportent à l’enfant
l’essentiel ce dont il a besoin pour grandir sereinement et devenir un citoyen
qui apporte positivement à la communauté. C’est donc exactement pour cette
raison que le mariage entre l’homme et la femme a une connotation sacrée. Par
les liens du mariage, l’homme engage sa responsabilité de prendre soin de sa
famille et de cette façon indirecte apporte sérénité à son épouse. Le mariage
apporte le socle, les fondations à partir desquelles les enfants peuvent
grandir convenablement. Nous avons clairement montré le rôle important du père
biologique, le rôle de la mère biologique étant bien évidement aussi
importante, au point même qu’elle figure dans la déclaration du droit de
l’enfant.
Le rôle de l’état et le mariage :
Réfléchissons au rôle que l’état doit jouer dans le mariage ou les relations entre les personnes.
Dans un premier temps nous pouvons nous dire que l’état, séparé de l’église, ne devrait pas se mêler des relations entre les personnes. Ces derniers relations étant le résultat des libertés de chacun et chacune. Toutefois on peut argumenter que l’état a un intérêt particulier à disposer d’une prochaine génération. Si le taux de naissance chute, l’état finira par disparaître.
Par ailleurs, l’état a également largement intérêt à ce que la génération suivante soit composée d’individus sans problèmes de colère, etc…
Ainsi donc si l’état à un intérêt dans la procréation et dans la constitution d’une génération suivante équilibrée, il devient parfaitement cohérent pour l’état de soutenir (financièrement par réduction d’impôts par exemple) les mariages entre un homme et une femme.
Soutenir les « mariages » entre personnes de même sexe ne contribue pas au bien de l'enfant et n’apporte aucun bénéfice à l’état.
Dans un premier temps nous pouvons nous dire que l’état, séparé de l’église, ne devrait pas se mêler des relations entre les personnes. Ces derniers relations étant le résultat des libertés de chacun et chacune. Toutefois on peut argumenter que l’état a un intérêt particulier à disposer d’une prochaine génération. Si le taux de naissance chute, l’état finira par disparaître.
Par ailleurs, l’état a également largement intérêt à ce que la génération suivante soit composée d’individus sans problèmes de colère, etc…
Ainsi donc si l’état à un intérêt dans la procréation et dans la constitution d’une génération suivante équilibrée, il devient parfaitement cohérent pour l’état de soutenir (financièrement par réduction d’impôts par exemple) les mariages entre un homme et une femme.
Soutenir les « mariages » entre personnes de même sexe ne contribue pas au bien de l'enfant et n’apporte aucun bénéfice à l’état.